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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 08:00

Je vous ai déja abondamment parlé de nos stages techniques de Voiron, mais il est des souvenirs qui reviennent au fur et à mesure que je travaille sur ce blog et celui notamment de nos découvertes de textes en veillées.
Les lectures que nous faisions en application des divers exercices : diction, respiration abdomen-poitrine, porter de voix, étaient naturellement sujettes à observations, critiques et corrections de la part de Jean Rodien et Michèlle Clergue, mais servaient aussi à nous ouvrir l'esprit vers des littératures plus ou moins connues et dont nous finissions par découvrir et comprendre le côté théâtral.

J'ai à l'esprit quelques morceaux choisis, que l'on trouve aisément en librairie, et qui faisaient florès, comme les NOUVELLES EXTRAORDINAIRES d'Edgar-Allan Poë, dont on fête en 2009 le bicentenaire de la naissance,










Edgar  A. Poë : "portrait ovale"




 






ou les CHRONIQUES MARTIENNES de Ray Bradburry.






Illustration de
Christian Broutin










Mais aussi de choses plus rares, d'une part parce qu'à part quelques enseignants qui les utilisaient en classe, on ne les connaissait pas, mais aussi d'autre part, friandise de  fin de soirée, c'étaient nos animateurs qui nous en donnaient lecture, avec tout ce que cela avait de magistral, à tous les sens du terme.

Jean, ne se contentait pas d'extraits de EN ATTENDANT GODOT, de Samuel Beckett (qui  disait que les meilleurs acteurs français de Godot  étaient Jean Rodien et René Lesage:cf. la voix deJean dans  Les vrais exercice de diction   ), il nous distillait aussi, avec malice et à la limite  avec des mimiques simiesques, du Rudyard Kipling, avec L'ENFANT ELEPHANT (que vous pouvez découvrir ou redécouvrir sur le très beau site indiqué  en lien ci-dessous).






 http://www.vialupo.com/kipling/index.html                                                                                                                                                               


Michèlle nous donnait aussi sa leçon de lecture, avec d'autres extraits de Kipling (ah! le célèbre "serpent bicolore des rochers" ! ), alternant avec les PETITS CONTES NEGRES POUR LES ENFANTS DES BLANCS de Blaise Cendrars,






dessin de Rudyard Kipling

 






ou le CHAT QUI S'EN VA TOUT SEUL  de Rudyard Kipling








http://passionchats.free.fr/histoire3.htm











J'en oublie, mais ces lectures là sont encore très présentes.




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commentaires

F
<br /> De Blaise Cendrars, ce dessin, tu es sûr ? Michelle nous lisait aussi l'enfant de la haute mer, sa nouvelle préférée, je crois, et je me rappelle aussi son interprétation de Barbe Bleue, qui<br /> faisait frissonner. Michelle disait qu'eel n'était pas commédienne, mais conteuse.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Non, tu as raison, dans mon empressement, j'ai mélangé mes légendes. C'est de Rudyard Kipling. C'est corrigé. Et pour me faire pardonner voici<br /> :<br /> <br /> <br /> <br /> L´enfant éléphant<br /> <br /> <br /> Cette histoire se passe en<br /> Afrique, au temps jadis, quand les éléphants n'avaient pas encore de trompe, mais un nez noiraud, courtaud et gros comme une botte.<br /> <br /> <br /> Il y avait un enfant d'éléphant<br /> plein d'une insatiable curiosité qui posait des tas de questions.<br /> <br /> <br /> Une fois, il demanda à sa grande<br /> tante l'Autruche pourquoi les plumes de sa queue poussaient comme ça ; et sa grande tante l'Autruche le cogna de sa dure, dure patte.<br /> <br /> <br /> Il demanda à son gros oncle<br /> l'Hippopotame pourquoi il avait les yeux rouges ; et son gros oncle l'Hippopotame le cogna de son gros, gros pied.<br /> <br /> <br /> Il demanda à sa maigre tante la<br /> girafe pourquoi elle avait la peau tachetée ; et sa maigre tante la girafe le cogna de son dur, dur sabot .<br /> <br /> <br /> Il demanda à son gros oncle poilu<br /> le babouin pourquoi les melons avaient ce goût là ; et son gros oncle poilu le babouin le cogna du revers de sa main poilue.<br /> <br /> <br /> Il posait des questions à propos<br /> de tout ce qu'il voyait, entendait, éprouvait, sentait et touchait, et tous ses oncles et tantes le cognaient.<br /> <br /> <br /> Un jour, il demanda ce que le<br /> crocodile mangeait pour dîner et tout le monde le cogna : son père, sa mère, ses oncles, ses tantes. Il était tout congestionné.<br /> <br /> <br /> Un peu plus tard, il raconta ce<br /> qui lui était arrivé à l'oiseau Kolokolo et l'oiseau Kolokolo lui conseilla d'aller sur les rives du fleuve Limpopo, qui est comme de l'huile, gris-vert et tout bordé d'arbres à<br /> fièvre ; là il trouverait la réponse.<br /> <br /> <br /> L'enfant d'éléphant fit des<br /> provisions pour le voyage ; il emporta cent livres de bananes, cent livres de canne à sucre et dix-sept melons.<br /> <br /> <br /> Il fit un long chemin et rencontra<br /> un serpent python bicolore-de-rocher enroulé autour d'un rocher. Il lui demanda ce que le crocodile mangeait pour dîner et le serpent le cogna de son écailleuse et fouettante<br /> queue.<br /> <br /> <br /> Arrivé sur les rives<br /> du fleuve Limpopo, il vit un animal étrange et lui posa la question. L'animal était un crocodile, mais l'enfant d'éléphant n'avait jamais vu de crocodile auparavant. "Viens là, dit le crocodile,<br /> je vais te le dire..." il attrapa le nez de l'enfant d'éléphant et se mit à tirer dessus. L'enfant d'éléphant tirait de son côté très très fort. Epuisé, il appela au secours et le serpent python<br /> bicolore-de-rocher arriva pour l'aider. Le crocodile lâcha le nez de l'enfant d'éléphant mais ce nez était devenu très long, il était devenu une trompe. L'enfant d'éléphant était désolé mais<br /> quand il vit tous les avantages qu'avait cette trompe pour cueillir les fruits, chasser les mouches et tout le reste, il fut très heureux. De retour chez lui il cogna sa famille qui voulait de<br /> nouveau le frapper et tous les éléphants se rendirent sur les rives du fleuve Limpopo pour rencontrer le crocodile et recevoir une trompe. Depuis ce temps là, les éléphants ont une trompe et plus<br /> personne ne cogne plus personne.<br /> L'enfant de la haute mer a été monté à Olivet j'en parlerai bientôt. Je ne me souvenais pas de Barbe Bleue.<br /> <br /> merci de ton apport<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : blog mémoriel d'anciens stagiaires d'art dramatiques jeunesse et sports ou éducateurs spécialisés
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