Je ne vais pas vous parler de l'anniversaire du débarquement en Normandie, ni du débarquement d'un Normand en France quoique cette date corresponde pour moi à un cinquantenaire douloureux. Mais la vie étant ainsi faite des évènements de cette journée que je pensais ne devoir consacrer qu'à me morfondre sur mon sort en ressassant des souvenirs comme un exercice imposé de travail de ma mémoire dont j'ai émaillé ce blog de quelques perles.
Ce jour là donc trois séries d évènements qui méritent quelques lignes, voire plus dans ce blog se sont produits.
C'est d'abord le matin un échange de mails avec Viviane qui m'annonce qu'elle joue le "dépit amoureux" le 17 et le 18 juin
(voir les ateliers du théâtre pour les coordonnées précises) et me demande si je connais des candidats pour un stage "de très bonne qualité et pas cher " fin juillet. Je lui propose exceptionnellement de faire de la pub sur le blog, ce qu'elle accepte - donc les personnes intéressées : écrire au blog (par la voie de "contact" ou bien nec.pluribusimpar@orange.fr) qui transférera!
Le deuxième évènement de la journée vient d'un courrier que m'a adressé Yvon Achard et qui contenait une cassette vidéo, quelques photos et fiches de stages. Là encore j'étais embarqué dans le grand voyage des souvenirs : Yvon, Voiron, les stages de juillet (deuxième fois dans la journée après l'appel de Vivi).
Je ne résiste pas au plaisir de vous mettre en ligne un extrait de la cassette d'Yvon, qui était un spectacle de textes chantés et déclamés par Yvon Achard, donné en décembre dernier au Théâtre Stendhal de Grenoble qui abrite la MJC des Allobroges.
J'ai extrait de ce spectacle dont Yvon est coutumier en compagnie de Marie-Thérèse Lenne au piano, Maria Matéo à l'accordéon et Jules Durand à la guitare, un poème de Federico Garcia Lorca , le cantique du miel, qui symbolise bien les combats de notre ami Yvon pour les abeilles, mais il va vous le dire mieux que moi sur des images de Charles Paillet :
Oui, Yvon a maintenant un peu plus de cheveux et de moustache
qu'à Voiron, mais la voix a gardéele même timbre ferme et
métallique et la diction est impeccable : merci père Rodien!
Le troisième évènement de la journée qui m'a rattaché aux stages est la mort de Ray Bradburry à 91 ans. Un petit clin d'oeil à nos souvenirs comme dirait Antoinette qui m'a adressé des mails de signal à cette occasion: Adieu les Chroniques martiennes, adieu Tom, Ray va saluer François Truffaut qui ne brûle pas dans l'enfer à Fahrenheit 451.
et Antoinette de joindre à ses mails cette citation de Ray Bradbury :
"Vous n'avez pas à brûler les livres pour détruire une culture. Faites seulement que les gens cessent de les lire"
Heureusement qu'il y a les livres-vivants!