Pour le cinquième mois d'existence du blog " Nec Pluribus Impar", je vous emmène en vacances...
Non, je rigole, ou presque, ou pas. En réalité je vous ramène à Voiron dans l'intimité de nos stages et dans la douce torpeur des journées de juillet en Isère.
Vous vous souvenez, si vous êtes un fidèle, du décor de La Brunerie:le château avec son parc, et sur la photo, à gauche, sa chapelle...
... mais bien entendu elle était désaffectée, désacralisée je crois que c'est l'expression, et servait d'entrepôt au matériel
sportif, ballons de toutes sortes, filets, piquets, javelots et autres instruments que seuls les concernés connaissent.
Nous ce qui nous concernait, dans l'équipement sportif proprement dit, c'était la piscine en forme d'organe gastrique, vue
du ciel, mais on ne montait jamais si haut!
Je vous ai déja dit que la rencontre autour de la piscine dès la fin de matinée était un moment attendu et traditionnel de
nos stages, qu'il s'agisse de premier ou de deuxième degré, ou même pour Gosta Berling, qui l'avait incluse dans la scénographie de plein air, ce qui en définitive "n'a pu se faire en raison
de la pluie"(...voir les épisodes précédents).
Comme nous étions de bons clients et plutôt moins faignants pour la vie collective que les autres hôtes du C.R.E.P.S, il nous revenait
de façon tout à fait volontariste et sans arrière pensée de prise de possession personnelle, de nettoyer cette piscine. Elle était vidée de son eau et armés de balais nous raclions le fond
algueux et nauséabond dans la bonne humeur générale : voici donc la joyeuse équipe des nettoyeurs art dramatique, je crois en 1969, sous le commandement de Yves Doncque, qui était en service
militaire, ou en sortait, présentant les armes au photographe !