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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 10:00
arlequin
Ecoutez!:                                       
                                                                                          








Vous souvenez vous de cet air ?
Oh, certes, vous ne l'avez jamais entendu jouer par une fanfare militaire, ni même jamais entendu jouer, vous le chantiez cependant, reprenant en coeur avec des voix éraillés, trémolos et piroulis en sus, cet hymne de guerriers glorieux, impulsé par Jean Rodien et Yvon Achard, qui transformait les moments de détente des stages de Voiron en monômes de carabins.

Il s'agit de "l'artillerie de Marine" chant égrillard et paillard s'il en est qui nous faisait passer du monde de la culture des Supervielle et Perrault, à celui des corps de garde libérés en bordée!
Voici le texte, pour que les non initiés puissent juger par eux même! En réalité on ne connaissait que le refrain, que l'on répétait à l'envie et le couplet suivant (en italique,gros et gras-c'est de circonstance- dans le texte).
Vous pouvez à nouveau le chanter, j'ai remis les musiques en regard des paroles!

 

Le jour de l’an approche,
C’est le jour le plus beau.(bis)
Chacun fouille dans sa poche,
Pour faire un p’tit cadeau. (bis)
Moi qui n’ai rien au mon-onde,
Pas même un petit écu,
Un petit écu,
Ma chose la plus ron-onde,
C’est le trou de mon cul. (bis)

 

 


L’artillerie de marine, voilà mes amours,                     
Et je l’aimerai, je l’aimerai sans cesse.
L’artillerie de marine, voilà mes amours,
Et je l’aimerai, je l’aimerai toujours.

Tous les obus de la marine,
Sont si bien faits, et si pointus,
Qu’ils entreraient sans vaseline
Dans l’trou d’mon cul. (ter)

A mon dernier voyage en chine,
Un mandarin gras et dodu,
Voulut me mettre sa pine
Dans l’trou d’mon cul. (ter)

J’ai fait trois fois le tour du monde,
Et non, jamais, je n’ai jamais vu
Une chose parfaitement ronde
Que l’trou d’mon cul. (ter)

Si j’suis entré dans la médecine,
C’est qu’les clystères sont si pointus
Qu’ils entreraient comme une pine
Dans l’trou d’mon cul. (ter)

L’adjudant-chef qu’est de service
A une sale gueule si mal foutue,
Qu’on la prendrait, sans plus d’malice
Pour l’trou d’mon cul. (ter)

J’ai fait trois ans de gymnastique,
Et non, jamais, je n’ai jamais pu,
Poser un baiser sympathique
Sur l’trou d’mon cul. (ter)

Si j’suis entré dans l’art dentaire,
C’est que les
tire-nerfs sont si menus
Que j’m’en mettrais une bonne douzaine
Dans l’trou d’mon cul. (ter)

De Singapour jusqu’à formose,
J’n’ai jamais vu, non jamais vu,
J’n’ai jamais vu chose aussi rose
Qu’l’trou d’mon cul. (ter)

J’ai visité des capitales,
Et non, jamais, je n’ai jamais vu,
Une chose aussi parfaitement sale
Qu’l’trou d’mon cul. (ter)

Quand j’serai un vieux qu’a la tremblotte,
Et que d’baiser, je n’pourrai plus,
J’irai chez Jeanne et chez Charlotte
M’faire faire des langues dans l’cul. (ter)

 

Le jour de l’an approche,
C’est le jour le plus beau.(bis)
Chacun fouille dans sa poche,
Pour faire un p’tit cadeau. (bis)
Moi qui n’ai rien au mon-onde,
Pas même un petit écu,
Un petit écu,
Ma chose la plus ron-onde,
C’est le trou de mon cul. (bis)



L’artillerie de marine, voilà mes amours,                    
Et je l’aimerai, je l’aimerai sans cesse.
L’artillerie de marine, voilà mes amours,
Et je l’aimerai, je l’aimerai toujours.

Tous les obus de la marine,
Sont si bien faits, et si pointus,
Qu’ils entreraient sans vaseline
Dans l’trou d’mon cul. (ter)

A mon dernier voyage en chine,
Un mandarin gras et dodu,
Voulut me mettre sa pine
Dans l’trou d’mon cul. (ter)

J’ai fait trois fois le tour du monde,
Et non, jamais, je n’ai jamais vu
Une chose parfaitement ronde
Que l’trou d’mon cul. (ter)

Si j’suis entré dans la médecine,
C’est qu’les clystères sont si pointus
Qu’ils entreraient comme une pine
Dans l’trou d’mon cul. (ter)

L’adjudant-chef qu’est de service
A une sale gueule si mal foutue,
Qu’on la prendrait, sans plus d’malice
Pour l’trou d’mon cul. (ter)

J’ai fait trois ans de gymnastique,
Et non, jamais, je n’ai jamais pu,
Poser un baiser sympathique
Sur l’trou d’mon cul. (ter)

Si j’suis entré dans l’art dentaire,
C’est que les
tire-nerfs sont si menus
Que j’m’en mettrais une bonne douzaine
Dans l’trou d’mon cul. (ter)

De Singapour jusqu’à formose,
J’n’ai jamais vu, non jamais vu,
J’n’ai jamais vu chose aussi rose
Qu’l’trou d’mon cul. (ter)

J’ai visité des capitales,
Et non, jamais, je n’ai jamais vu,
Une chose aussi parfaitement sale
Qu’l’trou d’mon cul. (ter)

Quand j’serai un vieux qu’a la tremblotte,
Et que d’baiser, je n’pourrai plus,
J’irai chez Jeanne et chez Charlotte
DM’faire faire des langues dans l’cul. (ter)





Dans le même ordre d'idée, pour les dames cette fois, il y avait cette chanson que Chon adorait chanter en groupe restreint pour se détendre durant la sandwitch party de nos wek-end Coryphée. Là ce n'était plus un choeur de garçons, mais une reprise du refrain par les filles de la troupe, se surprenant elles même de reprendre La Charlotte de Pierre Vassiliu!




Quand j'habitais dans la Creuse
Les gosses les gueuses venaient chez moi
On y trouvait des vareuses
Des assiettes creuses et du lilas
Je vends des nouilles à la sauvette
Les jours de fête dans le métro
Je vends des culottes des castagnettes
Des salopettes des sacs à dos
Je peux pas dormir sans qu'on cogne
Et sans vergogne à mon chez moi

Toc toc toc qui qu'est là
Qui qui frappe à ma porte
Est-ce toi la Charlotte
Est-ce toi ma bien aimée
Oui c'est moi la Charlotte
Je viens chercher ma culotte
On profite beau culottier
Fait pas chaud dans ton quartier

Je vis dans une douce inquiétude
Je fais des études sur le nougat
Je lui dis de tirer la chevillette
Mais la pauvrette s'y prend les doigts
Se les sélectionne dans la poignure
A la jointure hurle à la mort
Disant que chez moi y'a des sorcières
Qui par derrière lui jette des ressorts
L'est pas possible cette dragonne
Ah la pauvre bête je la fous dehors
Toc toc toc qui qu'est là
Qui qui frappe à ma porte
Que personne ne bouge
C'est peut-être le chaperon rouge
Non c'est moi la Charlotte
Je viens chercher ma culotte
Je sais qu'elle est dans la caisse
Qu'est sûrement entre tes pieds

Je voudrais regarder dans ma caisse
Oui mais drôlesse c'est fatiguant
Et comme j'ai des varices
Des rhumatismes c'est imprudent
Vas voir chez la petite Yvette
Dans la casquette elle est petite main
Tu trouveras bien une liquette
Un peu coquette qui t'ira bien
Dans mon labeur je suis à la bourre
Et puis en amour je suis incertain

Toc toc toc qui qu'est là
Qui qui frappe à ma porte
Ce n'est pas la Charlotte
Mais René son bien aimé
Assieds-toi ma cocotte
Tu m'as l'air un peu pâlotte
Entre vite mon beau René
Nous avons à tricoter
Et cric crac je suis chez moi
Et personne n'a droit d'entrer
Allez vous faire rhabiller
Car mon camarade est là

Toc toc toc qui qu'est là...







Pour les amateurs, voici l'original:                                            cuisinier
 



 
C'est peut-être, parce que c'est la Toussaint que j'ai repensé à tout cela, et ne me dites pas que cela n'a rien à voir!


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