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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 09:10

En attendant que Robert se décide a écrire quelque chose sur la "salle G" ( il en fait même des cauchemars), voici un petit morceau d'histoire des stages à l'Institut Georges Heuyer .



































Sur les séries de photos prises en stage, comme Noir l'arc en ciel ou Nec Pluribus Impar, vous constatez que notre lieu de répétition et de spectacle est un gymnase, très classique, sauf qu'il dispose dans son fond de deux portes monumentales qui font communiquer le gymnase  avec la scène d'un amphithéâtre académique, que pour ma part je n'ai jamais voulu utiliser..





















Ces portes en ont vu de toutes les couleurs, et ce n'est pas  qu'un jeu de mot.
Complètement repeintes en blanc pour Nec Pluribus Impar, avec des chiffons aux poignées pendant les répétitions, pour préserver le travail :























elles avaient connues  d'une manière originale la peinture noire, pour Noir l' arc en ciel...























... et bleue pour la création de l' Île de Robert Merle :























Pour compléter le tableau, si pour Nec pluribus impar, nous avions démonté les panneaux de basket, ce que nous n'avions pas fait pour Noir l'arc en ciel, comme certaines photos vous le montre bien, notre audace de transformation était raisonnable.
Le sol pour Noir l'arc en ciel était recouvert d'un magnifique patchwork de pièces de tissus aux couleurs de la terre occitane, habilement fabriqué par les stagiaires, cela cachait les fameuses bandes bleues, problème que nous avions radicalement traité dans l'Île en faisant déverser  au sol deux tonnes de sable !































Malgré une bache intermédiaire de protection, le sable humide, voire mouillé a fini par avoir raison du sol en liège reconstitué et créer de magnifiques bosses, mais nous n'étions plus là pour entendre les plaintes sportives. 

Ainsi, sans le savoir, nous étions dans l'air du temps. A la même époque, Patrice Chéreau montait "la dispute" de Marivaux dans un décor de sable et de flaques d'eau.

















Nous ne l'avons pas accusé de plagiat, car notre espace scènique suscitait  seulement l'idée de l'eau autour du sable, et  comble d'amalgamme au milieu de "la plage" nous avions monté avec force poulies et cables, une voile de toile, pour symboliser les embarcations.































C'est dur de faire une île !
































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