J'aborde aujourd'hui une longue série d'articles, consacrés aux photos de Nec Pluribus Impar. Rarement un stage aura été aussi couvert
par des photos du début à la fin et même avant qu'il ne commence!
Il y aura huit articles, le premier d'entre eux sera consacré à l'équipe d'encadrement de Nec Pluribus Impar, qui par son implication, sa pugnacité et sa solidarité m'aura permis de conduire au
bout cette folle aventure.Je me suis rendu compte a posteriori de ce que je leur devais, alors permettez-moi de réparer un gros oubli:
Merci à Chon, mon épouse et costumière qui assurait aussi le travail de répétition et mon soutien.Merci à Robert, notre hôte et néanmoins ami, souvent moqué, rarement égalé. Merci à Françoise
et Christian, costumière accessoiriste et répétitrice de texte pour la première, technicien avisé et fidèle pour le second. Merci à Michèle, chef costumière, d'avoir réalisé ce dont je rêvais.
Merci à Liliane, notre ancienne stagiaire qui a acquis ses galons avec maestria. Merci à Viviane, dont la maternité nous a privé de ses remarques pertinentes et de son fidèle rire, mais qui était
présente parmi nous par la pensée.
Un stage de réalisation en quinze jours nécessite une longue préparation,sur le papier tout d'abord:texte, tableaux de travail, esquisses, maquettes, listes, budget etc... Mais
aussi in-situ, pour vérifier les hypothèses, les textes, les mises en scène, et souder l'équipe autour du projet. Ce travail de préparation se fait également au jour le
jour pendant le stage, car j'aime à dire qu'il faut toujours avoir 24 h d'avance sur les stagiaires.
Christian, en Nijinski du pauvre comme il le dit lui même, et Liliane cherchent une mise en place pour la Turquerie du Bourgeois
Gentilhomme: cela change le premier de son magnétophone, ses câbles, son jeu d'orgue, ses projos en tout genre.
Je ne sais pas si les stagiaires imaginent que leur encadrement, lors des mises en place, a essuyé avant eux les plâtre
d'un texte et d'un jeu. C'est un plaisir qui compense la frustration de ne pas jouer quand on dirige les autres. Ici, Viviane la maternité triomphante, Chon, Christian, Françoise et Robert,
s'amusent sous l'oeil de Néron, le chien philosophe, à jouer la scène du salon de La Sablière.
Des conditions matérielles confortables pour l'équipe d'encadrement, n'empêchent pas les moments de doute, de fatigue, et de
découragement: tout est à faire!
(à suivre)