Ne cherchez pas d'avantage, il s'agit de Polyeucte, le stage le plus confidentiel, s'il en fut.En fait, une sorte de détente de Pâques
à la Sainte-Baume, où nous avions l'année précédente fait une prestation, avec, le lieu et la semaine sainte l'imposant, le fameux passage de la mer rouge! Certains s'en rappellent bien, il
fallait rivaliser d'astuces pourpartager l'espace de travail et les stagiaires, avec John Littleton qui faisait chanter "frère-frère"! Tout cela est encore un peu confus dans mon esprit,
peut être que Jean le pêcheur cherchait son salut ou une petite soeur accorte. L'endroit devait être spécial, car il parait que le supérieur du couvent est parti avec l'une d'entre-
elles!
Est-ce à cause de Littleton? de l'éducation populaire ? de l'influence de Jean Rodien? de nos plaisanteries douteuses : "occupe toi d'homélie" ou "la panne de coran"? ou bien de Polyeucte, qu'un
coup de grâce a été ainsi donné à la foi monastique du commandeur local des croyants !
Seul, quelqu'un le sait !
Pour en revenir à Poyocte, surnom que Yvon Achard donna à celui qui tenait le rôle titre de la pièce de Corneille, ce stage eut de nombreux côtés exceptionnels, dont l'un d'entre eux était que
nous jouions, sous la conduite de Michèlle Clergue metteur en scène, avec Jean Rodien docile comédien, qui nous apprenait à retenir nos textes et se les "mettre en bouche" pour ne pas avoir le
jour venu, de "trou":en la matière, il eut, lui, un gouffre dans les rochers car le décor retenu était la nature environnante du monastère, avec les costumes les plus simples
qu'il soit. Tout était consacré au plaisir du jeu.
Yvon Achard et son épouse Jacotte faisaient également partie de cette distribution exceptionnelle et éphémère.
Une amie de Michèlle, CTP et comédienne, Françoise Matricon, Jean Pierre, Raymond, Michel Potage et moi, complétions la troupe. Les spectateurs n'étaient pas nombreux, mais cela
importait-il ?
Voici quelques photos de "ce stage" en répétitions et en jeu (quand on est habillés!)